" Dossier d'archive numéro 563TE7, classé confidentiel.
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Bonne lecture à vous. "
Lieu : Quelque part dans la galaxie répertoriée huitième dans la catégorisation de celles-ci.
Heure : 00h39, heure officielle de l'ONU.
Vaisseau : Corvette rapide et légère, armement et bouclier renforcés, type ONU.
Le ciel parsemé d'étoiles formait un superbe plafond luminescent.
Le vent était frais et une légère bise soufflait, balayant les feuilles mortes tout au long de la vieille piste d'atterissage perdue au milieu d'une forêt.
Les conifères, entourant l'endroit, se dressaient autour d'un petit vaisseau filiforme, assez long, équipé de deux propulseurs léger.
D'étranges reflets se dessinaient sous la coque noire de jais, et de brefs grésillements argentés indiquaient la présence d'un bouclier.
Cependant, pour l'heure, au milieu du silence ambaint, trois silhouette sortir de la lisière du bois et se dirigèrent vers la corvette.
L'une d'entre elles était grande, encapuchonnée et entourée d'un suaire jaune pâle alors qu'une petite attache dorée rattachait la cape au col de l'individu.
Derrière lui, deux silhouettes, tout de noir vètus, suivaient avec peine le pas cadencé de l'homme qui les précédait.
Après une longue minute, le petit groupe arriva à quelques mètres du vaisseau dont les moteurs grondèrent soudain, puis, le clame revint peu à peu alors que deux petites flammes brulaient aux extrémités des réacteurs.
Le bouclier argenté disparut un instant, permettant aux arrivants de pénètrer dans la corvette, puis, le SAS remonta et à nouveau, l'appareil fut entouré d'un halo quasi invisible.
Le vent souffla de plus belle lorsque, lentement, le vaisseau s'éleva dans les airs, replia son train d'atterissage puis, dans une détonation, disparut parmi la voute céleste.
Le temps que les animaux alentours paniquent en entendant le son, la corvette de l'ONU naviguait déjà dans le sous-espace, vers le Notos.
***
Lieu : Flotte en orbite autour de la planète "colonie" en X : XXX : X.
Heure : 9h02, heure non officielle de l'ONU ( cause : dérive voyages spatiaux ).
Vaisseau : 111 Vaisseaux de classe Bataille en orbite autour de la planète, type ETERNAL.
" - Quelle belle flotte, indestructible, tout comme ce batiment d'ailleurs ! "
" - Oui colonel, un bien beau vaisseau. " répondit un astro navigateur en pianotant distraitement sur son ordinateur.
" - Un bien beau ? Le PLUS beau vous voulez dire ! C'est une rareté ! "
Le colonel Dwir porta sa tasse d'irish coffee à ses lèvres et ressentit un doux frisson lui parcourir le palet lorsque le liquide brulant passa dans son gosier.
C'était tellement appaisant !
Le gradé se pencha légèrement en avant et émit un soupir de plaisir, on venait de lui confier le fleuron de la flotte de Rasta, et, sous ses ordres, une bonne centaine de puissant vaisseau.
L'Orchidée, un vaisseau de bataille énorme, doté de trois sections de ponts supplémentaire que la moyenne, de deux bouches de tirs de laser lourd au lieu d'une seule et de surtout, une quinzaine de tourelles à ions dissimulées derrière les réacteurs.
Cependant, l'engin avait perdu sa maniabilité au profit d'une plus grande puissance de feu, et il n'était pas facile à diriger, ce qui, dun certain point de vue, flattait encore plus l'orgueil du colonel : si on lui confiait des appareils difficiles à manoeuvrer, c'est que c'était un brillant officier.
Perdu dans ses rèveries de gloire et les vapeurs de son irish coffee, lequel était maintenant vide, Dwir sortit de sa torpeur lorsque, hystérique, un technicien l'informa qu'une giganstesque flotte avait été détectée à quelques millions de kilomètres de là.
" - Montrez moi ! " hurla t'il d'un ton impérieux.
On lui apporta un écran tactile portatif sur lequel on pouvait voir une carte stellaire et, dans un coin de celle-ci, entourée d'un cercle rouge, une nuée de vaisseaux.
" - Peut-être ne font-ils que passer ? " balbutia le caporal Edouard.
Le colonel se tourna vers lui et porta sur l'homme un regard dur et méprisant.
" - Imbécile, ou croyez vous qu'ils se rendent, il n y a rien dans les environs, non, il n'y a pas de doute, nous subissons une attaque.
Actionnez les alarmes, formation de combat, on va montrer à ces fils de **** ce qu'il en coute de nous attaquer. "
***
La sensation était toujours étrange...
Comme, lorsque l'on a le sentiment de voir les choses passer trop vite, sans pouvoir rien faire et que le cour des évènements se déroule irrémédiablement.
Voyager en hyper-espace était pareil, et le vécu similaire.
Richard Rahl, à bord du Notos, le vaisseau amiral de sa flotte, regardait par le hublot la lumière s'affaisser et disparaitre petit à petit autour de lui.
" - Sortie du sous espace dans 5...4...3...2...1...0 ." beugla une voix informatique dans les hauts parleurs.
Une secousse fit trembler le navire tandi que comme un voile levé, le linceul blanc s'évanouissait et que la dure réalité des choses apparaissait violemment.
La colonie était bien là mais ce qui déplut profondément au membre du conseil de sécurité de l'ONU fut l'armada adverse prète, tournée vers sa propre flotte.
" - Ils nous attendaient ! "
" - Oui, en effet, à toutes les unités, attaquez les points A et E de la formation adverse puis faites la jonction pour anihiler le centre de commandement ennemi. "
" - Bien seigneur."
De terribles déflagrations eurent lieues lorsque, à l'unisson, les vaisseaux de bataille de Rasta ouvrirent le feu dans un tonnerre de faisceaux lumineux, sectionnant leurs homologues adverses en deux, ou, les faisant imploser sous l'effet de la décompression.
Les boucliers brillaient dans le néant et grésillaient lorsque du métal en fusion vagabondait tout autour.
Des traqueurs de l'ONU, rapides et maniables, vinrent attaquer de flanc la formation adverse, entamant les défenses secondaires des vaisseaux de batailles ennemis.
Le combat, acharné, tourna dans la plus total confusion lorsque les deux flottes décidèrent de tenter d'éperonner les batiments ou de lancer des abordages.
Voguant au milieu de l'anarchie, l'Orchidée se défaisait avec aisance de la pluspart des navires de l'ONU, ses deux bouches de tirs laser creusant de larges trous dans les strutures en métal et causant des dommages irréversibles.
Le colonel Dwir, pestant et invectivant ses sous officiers pour que ces " Put**** de flemmards arrètent de se tourner les pouces... " remarqua, après avoir fait feu de toute sa batterie à ions sur un traqueur, un vaisseaux de bataille adverse étrange, qui semblait, apparemment, plus sophistiqué que les autres.
" - Dirigez vous vers ces chiens et faites feu à volonté ! "
" - Bien... bien mon colonel ."
Alors que le Notos pénètrait au coeur de la formation adverse, l'Orchidée se trouna vers lui, près à en découdre.
Richard Rahl posa ses yeux sur leur nouvel ennemi et sût que la force brute ne pourrait suffire contre pareil brute.
" - Seigneur, ils chargent leur arme principale, ils s'apprètent à faire feu ! "
" - Les boucliers tiendront-ils ? "
" - Difficile à dire... "
" - Bon, réacteurs au maximum, activez les propulseurs d'urgence, on va subir son tir, puis remontez le long de sa coque. "
" - Cela nous mettra à porter de ses tourelles à ions sir ! "
" - Et lui de nos trois batteries de plasma, préparez une assistance de tir et une simulation, je veux que notre salve pénètre leur bouclier et sectionne la base de leurs moteurs. "
Une alarme stridente retentit alors qu'une lumière rouge illuminait la passerelle et que tous s'activaient à leurs postes.
Richard Rahl regarda par dessus la baie vitrée et regarda le canon numéro un de l'Orchidée se charger.
" Ca va être serré... " pensa t-il.
Son vaisseau fit une soudaine embardé vers la droite, évitant de peu le tir bleu incandescent qui était parti du vaisseau adverse.
La boule de lumière fila à travers l'espace et frappa un traqueur qui explosa dans une gerbe de lumière.
Ce fut juste mais pour l'instant, le Notos était en un seul morceau.
Le second canon de l'Orchidée resplendit et cette fois-ci, la manouevre d'évasion du Notos échoua, les tirs frappa le bouclier de plein fouet.
Ce dernier vira de l'argent au rouge, puis crépita d'étincelles dorées avant de disparaitre, laissant libre place au laser qui transperça un pont supérieur.
Un terrible choc secoua le vaisseau de l'ONU mais Richard Rahl maintînt le calme dans le poste de commandement, ordonnant de continuer comme prévu.
Très vite, le Notos dépassa sur sa gauche l'Orchidée puis, subissant un feu nourri, mais inéfficace de l'artillerie à ions de ce dernier, fit volte face et chargea ses trois batteries à plasma.
Le visage du colonel Dwir blémit en voyant trois boules coruscantes exploser à la base de ses réacteurs, immoblisant son vaisseau.
" - Parfait ! murmura Richard Rahl dans un souffle.
Lancez les nacelles d'abordages, nous allons capturer ce navire adverse... "
Des dizaines de petits appareils décollèrent puis, malgré la perte de quelques uns dûe aux systèmes de défenses mineurs ennemis, se fixèrent à la coque de l'Orchidée et préssurisèrent des voies d'accès.
Le crépitements caractéristiques des mitrailleuses raisonna dans les couloirs du vaisseau, les soldats de l'ONU affrontant les soldats ETERNAL.
Le combat était acharné et chaque coin de couloir, chaque passerelle était le témoin d'une véritable boucherie mais malgré celà, les soldats de la liberté, mieux aguerris, et équipés de fusils radiants, beaucoup plus efficace que les vulgaires armes à énergie cynétique de leurs adversaires, finirent par prendre le controle de l'engin.
*** Fin du rapport d'archives ***
*** Données supplémentaires jointes au dossier ***
*** Suicide du colonel Dwir avant capture de sa personne ***
*** Défaite rapide de la flotte de Rasta après capture de l'Orchidée ***
*** Pertes limitées pour l'ONU ***
*** Abandon de la planète par Rasta dans les temps qui suivirent ***